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Meute 1° Seine et Loing
14 juillet 2005

Les prières du camp 2005

Texte fil conducteur : Les Béatitudes.

Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
"Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les coeurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieux !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute, et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés."
 

Mt, 5, 1-12

Jeudi 07 juillet :
Aime moi tel que tu es…

Je connais ta misère les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances; je te dis quand même: "Donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es." 

Si tu attends d'être un ange pour te livrer à l'amour, tu ne m'aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m'aimer. 

Aime-moi tel que tu es. A chaque instant et dans quelque situation que tu te trouves, dans la ferveur ou la sécheresse, dans la fidélité ou l'infidélité. Aime-moi tel que tu es. Je veux l'amour de ton cœur indigent ; si pour m'aimer tu attends d'être parfait, tu ne m'aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d'amour ?

Ne pourrais-je pas, d'un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j'ai créés ?

Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s'il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour !
 

Mon enfant, laisse-moi t'aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais, en attendant, je t'aime tel que tu es. Et je souhaite que tu fasses de même; je désire voir, du fond de ta misère, monter l'amour. J'aime en toi jusqu'à ta faiblesse. J'aime l'amour des pauvres ; je veux que de l'indigence s'élève continuellement ce cri : "Seigneur, je vous aime." C'est le chant de ton cœur qui m'importe. Qu'ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t'en donnais, tu es si faible que, bientôt, l'amour-propre s'y mêlerait ; ne t'inquiète pas de cela.
 

J'aurais pu te destiner à de grandes choses ; non, tu seras le serviteur inutile. Je te prendrai même le peu que tu es car je t'ai créé pour l'amour. Aime ! L'amour te fera faire le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu'à remplir le moment présent de ton amour.
 

Aujourd'hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des Seigneurs. Frappe et j'attends ; hâte-toi de m'ouvrir. N'allègue pas ta misère, ton indigence, car si tu les connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance.
 

Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit ; je ne veux pas que tu fasses l'action la plus insignifiante pour un motif autre que l'amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m'as donné l'amour, je te donnerai d'aimer au-delà de ce que tu as pu souhaiter. Mais souviens-toi : Aime moi tel que tu es; n'attends pas d'être un saint pour te livrer à l'amour, sinon tu ne m'aimeras jamais.

Vendredi 08 juillet :
La prière de mère Theresa :

Seigneur, quand je suis affamé,
Donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture.
Quand j’ai soif,
Envoie-moi quelqu’un qui ait besoin d’eau
Quand j’ai froid,
Envoie-moi quelqu’un à réchauffer.
Quand je suis blessé,
Donne-moi quelqu’un à consoler.
Quand ma croix devient lourde,
Donne-moi la croix d’un autre à partager.
Quand je suis pauvre,
Conduis-moi à quelqu’un dans le besoin.
Quand je n’ai pas de temps,
Donne-moi quelqu’un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié,
Donne-moi quelqu’un dont j’aurai à faire l’éloge.
Quand je suis découragé,
Envoie-moi quelqu’un à encourager.
Quand j’ai besoin de la compréhension des autres,
Donne-moi quelqu’un qui ait besoin de la mienne.
Quand j’ai besoin qu’on prenne soin de moi,
Envoie-moi quelqu’un dont j’aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu’à moi,
Tourne mes pensées vers autrui.

Samedi 09 juillet :
Les trois ducats :

C'ÉTAIT un homme comme vous et moi, un homme ni meilleur ni pire, un pauvre diable de pécheur.Qu’avait-il fait ? Je n’en sais rien. Une faute plus grave que les autres, un péché plus gros que les autres, un jour où Dieu, sans doute, l’avait abandonné trop longtemps à lui-même. Et on le menait au gibet de la bonne ville de Toulouse entre le bourreau et les Consuls, au milieu d’une foule de curieux et de méchants garçons, accourus sans doute pour voir ce qui les attendait demain.

Or, ce jour-là, le roi René faisait son entrée à Toulouse, avec sa femme, la belle Aude, qu’il venait d’épouser dans un pays voisin.En passant devant le gibet, la Reine vit le condamné déjà juché sur l’escabeau, la tête engagée dans la corde. Elle ne pu retenir un cri et se cacha la tête dans les mains.

Le Roi arrêta tout son monde, fit signe au bourreau de surseoir, et se tournant vers les Consuls :

– Messieurs les Consuls, dit-il, la Reine vous demande, en souhait de bienvenue, qu’il vous plaise de lui accorder la grâce de cet homme.

Mais les Consuls répondirent :

– Sire, cet homme a commis un crime pour lequel il n’est point de pardon, et quelque soit notre désir d’être agréable à Madame la Reine, la loi exige qu’il soit pendu.

– Y a-t-il donc au monde une faute qui ne puisse être pardonnée ? demanda timidement la belle Aude.

– Certes non ! répondit un Conseiller du Roi. Et il fit remarquer que, selon la coutume du pays de Toulouse, tout condamné pouvait se racheter pour la somme de mille ducats.

– C’est vrai, répondirent les Consuls. Mais où voulez-vous que ce gueux trouve pareille somme ?

Le Roi ouvrit son escarcelle et en sortit huit cents ducats. Quant à la Reine, elle eut beau fouiller son aumônière, elle n’y trouva que cinquante ducats.

– Messieurs, dit-elle, n’est-ce pas assez pour ce pauvre homme de huit cent cinquante ducats ?

– La loi exige mille ducats, répondirent les magistrats inflexibles.

Alors, tous les seigneurs qui composaient la suite du Roi et de la Reine, rassemblèrent ce qu’ils avaient sur eux pour le donner à leur tour, et l’on fit le compte de la somme.

– Neuf cent quatre-vingt-dix-sept ducats, annoncèrent les Consuls. Il s’en faut encore de trois ducats.

– Pour trois ducats cet homme sera-t-il donc pendu ! s’écria la Reine indignée.

– Ce n’est point nous qui l’exigeons, répondirent les Consuls, mais nul ne peut changer la loi.

Et ils firent un signe au bourreau.

– Arrêtez ! s’écria la Reine. Fouillez d’abord ce malheureux. Peut-être a-t-il sur lui trois ducats...

Le bourreau obéit, fouilla le condamné, et dans la poche du pauvre diable il découvrit trois pièces d’or.

Chrétiens !

L’homme que vous avez vu, dans ce conte, en grand danger d’être pendu, c’est vous, c’est moi, c’est l’humanité pécheresse. Au jour du Jugement dernier, rien ne nous sauvera, ni la miséricorde de Dieu, ni l’intercession de la Vierge, ni les mérites des Saints, si nous n’avons sur nous trois ducats de bonne volonté.

Jérôme et Jean THARAUD, Les contes de la Vierge,
Plon, 1940.

Dimanche 10 juillet :
Prière de Saint François :

"Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."

Lundi 11 juillet :


Rendons gloire à notre Dieu !
Lui qui fit des merveilles :
Il est présent au milieu de nous
Maintenant et à jamais.

1. Louons notre Seigneur
Car grande est sa puissance
Lui qui nous a créés
Nous a donné la vie.

2. Invoquons notre Dieu
Demandons lui sa grâce
Il est notre Sauveur
Notre libérateur.

3. Oui le Seigneur nous aime
Il s’est livré pour nous
Unis en son amour
Nous exultons de joie.

4. Dieu envoie son Esprit
Source de toute grâce
il vient guider nos pas
Et fait de nous des saints

5. Gloire à Dieu notre Père

A son Fils Jésus-Christ
A
l’Esprit de lumière
Pour les siècles des siècles.

Mardi 12 juillet :
Semeur de joie :

Rire est le propre de l’homme. C’est un signe d’intelligence. La marque de l’esprit. Sourire aussi. Peut-être d’avantage encore. Car si les yeux sont les fenêtres de l’âme, le sourire est toujours, quand on en fait bon usage, l’acolyte de la vraie charité.

« Pas le sourire ironique et moqueur, le sourire en coin des lèvres qui rapetisse, mais le sourire large, net – tel que le définit Guy de Larigaudie – le sourire scout à fleur de rire. »

Oui, le sourire classe un homme. C’est à son style, mais aussi son sourire, qu’on reconnaît un éclaireur. Il est la manifestation visible d’une grande vertu scoute et chrétienne : la Joie ! La vraie Joie : celle de l’état de grâce, du « toujours prêt ! », que le Seigneur désire pour chaque âme.

« Pensez-vous, écrivait Mgr Gray, que si l’on voyait tous les chrétiens joyeux, ce ne fut pas une bonne preuve de la divinité du christianisme et un attrait pour y gagner tant de malheureux qui s’en éloignent parce qu’ils s’en défient, et qui souvent s’en défient parce que la forme extérieure des chrétiens leur fait peur ? »

Il n’y a pas de saints tristes, dit-on. C’est vrai : un triste saint n’est pas vraiment chrétien. Car la joie chrétienne trouve sa place en profondeur même au cœur de la souffrance. « Je surabonde de Joie dans mes épreuves » disait Saint Paul. Et le père Kolbe souriait encore à ses bourreaux. « Christ, demandait Jacques d’Arnoux, quand ton bois sacré me harasse et me déchire, donne-moi quand même la force de faire la charité d’un sourire. »

L’aumône constante du sourire, quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte même, est toujours le reflet d’une âme pure et forte. « Force d’apaisement, force de douleur, force de rayonnement. »

« Il est des moments, dit aussi Guy de Larigaudie, où devant certaines détresses, les mots ne viennent pas, les paroles consolatrices ne veulent pas sortir… Souris avec tout ton cœur, avec toute ton âme compatissante. Tu as souffert et le sourire muet d’un mai t’a réconforté. Tu ne peux pas ne pas avoir cette expérience. Agis de même pour les autres. »

Dans la gaieté ou la tourmente, soyons donc des « porteurs de sourire » et par là des « semeurs de Joie ». La guide ou le scout doivent savoir donner, mais donner et se donner en souriant ! Car « votre Joie, nul ne pourra vous la ravir », nous a promis Jésus avant de remonter vers son Père.

Mercredi 13 juillet :
Faire alliance avec Dieu :

- " Bonjour, dit Dieu.
- Bonjour, répond l'enfant.
- Je suis là, dit la voix, près de toi.
- Qui es-tu ? dit l'enfant.
- Je suis Dieu.
- Viens me rendre heureux, dit l'enfant.
- Je ne peux pas, dit Dieu, nous n'avons pas fait alliance ensemble.
- Qu'est-ce que cela veut dire faire alliance ?
- C'est une chose très belle, dit Dieu. Cela veut dire lier sa vie avec la vie d'un autre.
- Lier sa vie ?
- Oui, dit Dieu. Tu es un petit enfant tout seul ;  tu vis comme si tu n'avais besoin de personne. Je ne suis rien pour toi. Mais si tu fais alliance avec moi, nous serons heureux ensemble... Tu seras "unique au monde". Si tu fais alliance avec moi, ta vie sera ensoleillée... Comme le blé mûr rappelle les cheveux dorés, quand tu verras l'amour quelque part, tu te diras : C'est Dieu, et ta vie deviendra la mienne, une vie d'amour.
- Je veux bien, dit l'enfant, mais je n'ai pas beaucoup de temps.
- Les hommes n'ont plus le temps de regarder, d'écouter longtemps, de s'émerveiller. Ils ont peur de perdre du temps en restant près de quelqu'un pour lui, sans rien dire. Ils n'ont plus le temps de s'aimer. S'il te plaît, fais alliance avec moi !
- Que faut-il faire ? dit l'enfant.
- Il faut se rencontrer, dit Dieu, pour se regarder, pour s'écouter, pour se comprendre, pour se connaître, et nous marcherons ensemble.
- Mais comment se rencontrer ?
- C'est simple, dit Dieu. Il y a la prière : tu me regardes avec ton coeur, et je te regarde, tu m'écoutes dans ton coeur et je t'écoute. Tu me parles de tout ton coeur, et je te parle : tu peux le faire seul ou avec d'autres. Il y a aussi mon Fils Jésus: quand tu entends sa parole, quand tu regardes ses gestes, c'est ma parole, ce sont mes gestes. Dans l'évangile tu peux les découvrir.
Et puis tu sais, je suis partout dans le monde.
Si tu me connais bien, tu me rencontreras en rencontrant les hommes. Tu me reconnaîtras, car je suis dans le coeur de chacun, surtout avec ceux qui souffrent, dans leur corps et dans leur coeur. Tu me reconnaîtras car tu sais: On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
- L'essentiel est invisible pour les yeux, répète l'enfant.
- C'est le temps que tu prendras pour moi qui fera la richesse de ton alliance.
- C'est le temps que je prendrai pour toi, fait l'enfant.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit Dieu. Mais toi tu ne dois pas l'oublier : tu deviens responsable pour toujoursde notre alliance."

Jeudi 14 juillet :
Jim + Petite Parabole :

JIM

Chaque jour à midi, un misérable vieil homme entre dans l'église et en ressort quelques minutes plus tard. Un jour, le sacristain lui demande ce qu'il vient faire :
" Je viens prier. "
" Comment pouvez-vous prier aussi rapidement ? "
" Oh, vous savez, je suis bien incapable de réciter une longue prière. Je dis seulement : " Jésus, c'est Jim. " Une minute après, je m'en vais, mais je suis certain qu'il m'entend. "
Quelques jours plus tard, à la suite d'un accident, Jim est transporté à l'hôpital. Dans la salle commune, il exerce une extraordinaire influence autour de lui par son entrain et sa bonne humeur. Un jour, la soeur infirmière lui fait part de son étonnement :

" Jim, comment faites-vous pour déborder continuellement de joie ? "
" C'est vrai, ma soeur. Je ne peux pas m'empêcher d'être joyeux ; c'est grâce à celui qui me rend visite chaque jour. Cela me rend heureux."
" Votre visiteur ? mais personne ne vient jamais vous voir ! "
" Mais si, chaque jour à midi, il est là. Il se tient au pied de mon lit. Je le vois et il me dit en souriant " Jim, c'est Jésus."

Petite parabole

Un jour, le diable avait fait organiser une foire-expo de toutes ses armes. Pendant des jours, des diablotins avaient aménagé des chapiteaux, branché des spots, déroulé des tapis, mis en place des stands et réparti toutes les armes du démon.
Il y avait les armes pour les petits péchés, pour les péchés graves (ceux qu'il ne faut pas prendre à la légère) et en particulier les sept péchés capitaux : les armes incitant à l'orgueil, à l'avarice, à l'envie, à la colère, à l'impureté, à la gourmandise et à la paresse. Quand les armes n'étaient pas exposées, les diablotins avaient pensé aux commandes : des montagnes de catalogues, de cassettes vidéos, de disques compacts et même des disquettes et des DC Rom… !
Les prix étaient tous affichés. Mais, dans cette exposition vente, se cachait un mystère… Dans une vitrine, on pouvait voir une toute petite clé, dorée, magnifique dans un écrin rouge mais il n'y avait pas de prix. Et même, une étiquette portait cette mention : HORS DE PRIX.
Cependant un visiteur intrigué insiste. Il veut savoir et il est prêt à payer le prix fort. Alors on appelle le grand patron… Au bout de plusieurs heures d'attente, il arrive enfin. Et il explique au client visiblement très intéressé que si cette clé est si chère, si elle n'a pas de prix, c'est qu'il y tient beaucoup car elle lui permet de rentrer chez tout le monde, qu'il soit laïc, prêtre, religieux et même évêque ou cardinal… ! Quel que soit le degré de foi, de sainteté, quelque soit l'âge, cette clé fonctionne. Finalement, parce que le diable est malin, mais qu'il ne sait pas tenir sa langue, il lui lâche le morceau : " Cette clé, c'est le découragement ". Voilà l'arme absolue du démon. Il y tient parce qu'avec cette arme, il est venu à bout des plus grands enthousiasmes, des meilleurs éléments, des meilleures volontés, des plus beaux départs dans la foi, des plus grandes résolutions concernant la prière, la lutte contre la péché, la mission….
Mais c'est une clé … Donc il doit y avoir une serrure quelque part. Avec un … trou de serrure. Cette serrure se situe dans l'intelligence. Il suffit pour empêcher la clé d'y entrer, de la boucher. Comment ? En se prosternant le front contre terre.

C'est donc l'inclinaison devant Dieu et devant nos frères qui empêchera le découragement. 

---

Petites béatitudes de Joseph Folliet :

Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes : ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses : ils deviendront sages.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.
Heureux êtes vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.
Heureux êtes vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.
Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.
Heureux êtes vous si vous savez vous taire et sourire même lorsque on vous coupe la parole, lorsque on vous contredit ou qu'on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer votre coeur.
Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.
 

Joseph Folliet. 

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